Wek-end dans le Vercors
Samedi 13 mai 2007 : la montagnette et la tête chevalière.
Stats : nc
Départ : Parking, la fontaine des prêtres, (1456 m ) au bout de la route goudronnée dans le vallon de Combau.
Avant d’y arriver, remarquer le magnifique Rocher de Combau, sur la rive gauche du ruisseau. S’élever dans le vallon jusqu’au point 1661 m, en passant devant des bâtiments d’élevage, et en laissant sur la droite le refuge non gardé de l’Essaure. Restes d’arbres victimes d’avalanche. Franchir le pas de la Coche (de cochon), contourner la falaise pour atteindre le sommet de la Montagnette (1972 m). Le plateau essentiellement minéral, tout bosselé, est dangereux, à cause des nombreux trous et gouffres. La pluie qui s’y infiltre va alimenter l’Archiane. 3 résurgences sont répertoriées dans le cirque d’Archiane, à 3 niveaux différents. Dominique, notre guide, nous montre sur une pierre calcaire un gastéropode fossilisé. Passage par la croix du Lautaret (1951 m) - la croix n’est pas sur ce sommet, mais visible sur celui d’à côté( ?). Prendre plein Nord, direction de la tête chevalière, en passant à coté du gouffre (1818 m) et de la bergerie de Chamousset, en traversant le sentier balisé ("l’autoroute" dit notre guide). A la tête Chevalière (1951 m), point de vue magnifique sur le mont Aiguille, le Grand Veymont et son aiguille - le temps couvert ne nous permet d’apercevoir le sommet du Dévoluy, ni la dent de Crolles en Chartreuse. Pause bien sympathique à cet endroit, où certains ont même fait un siestou, alors que d’autres ne se lassaient pas du paysage. Nous avons suivi la falaise, et jeté un œil (sauf Robert et MarieThé) sur les précipices impressionnants qui la bordent. Nous avons vu une faille en formation, une langue de terre peu large qui se désolidarise du pâturage, s’en écarte comme une déchirure, et plongera dans le précipice quand les intempéries auront gagné. Retour par le refuge de l’Essaure, et le sentier par lequel nous étions montés le matin.
Flore : gentianes printanières et acaules, renoncules des Pyrénées, primevères, polygalas bleues, gagées aux 6 pétales jaunes en forme elliptique qui poussent près des bergeries, soldanelles, pulmonaires, anémones pulsatiles blanches, caltha des marais, trolles…
Dimanche 14 mai 2007 : le cirque d’Archiane et la bergerie du jardin du Roi.
Stats : nc
Départ du gîte (1029 m) par le GR 93 "tour du Haut Diois" vers Archiane. Passer par le point 1096 m à 1 km du gîte, et descendre sur Archiane à 784 m, par un sentier sous bois. A Archiane, Dominique nous montre une des 3 résurgences, l’eau n’arrive que 6 heures après les orages du plateau. Montée ombragée, mais sévère dans la combe de l’Aubaise, jusqu’au pied d’une falaise, laisser à droite les sentiers escarpés qui rejoignent le cirque. Marcher au pied de la falaise, dans la moraine, et continuer dans le vallon jusqu’au grand cairn carrefour des 4 chemins de l’Aubaise, 1408m. Quitter le GR 93, et s’élever à droite sur un sentier raide en lacets, jusqu’au point 1590 m. Nous apercevons 5 bouquetins sur le versant opposé, suite à un bruit de glissement de pierres caractéristique. Marche, certainement plein Est, sur ce plateau bosselé, à travers les dalles calcaires, les pins, les arbustes rampants, les clairières, sans repères... jusqu’au bord de la falaise d’Archiane : vue imprenable sur le cirque calcaire, lieu d’escalade, et d’études. Le calcaire est parfois gris et parfois jaune, le gris contiendrait plus de carbone. Nous suivons le bord du point 1695 au point 1781 m, puis nous descendonss vers la bergerie du jardin du Roi (1733 m). Bel impluvium, pour abreuver les moutons, mot latin qui désignait un espace découvert au milieu des maisons romaines, et qui recevait les eaux de pluie.
Légende : Le roi Louis XI (15ème siècle), propriétaire de ces terres, aurait eu un accident sur ce plateau, une bergère l’aurait soigné efficacement, et le roi pour la récompenser lui aurait fait don de ses terres.
Retour à travers les beaux pâturages, les innombrables fleurs, par le gouffre de Nouvelet, où Martine a fait la photo souvenir. Passage par Tussac, lieu de bergeries, où commence la descente par une grande piste peu agréable, quand on vient de si beaux paysages. Après un petit lacet, sur une courte distance, prendre dans la 2ème épingle à cheveux gauche, un sentier à droite qui descend fortement sur le GR 93 emprunté le matin, à 600 m du gîte.
Flore : phalantère fleurs blanches (orchidacée ), limodorum (orchidée à tige vigoureuse, violet sale, pousse sur le même terrain que les sabots de Vénus), tapis de globulaires, bois gentil ou joli bois (arbuste à fleurs roses toxiques )
Stats : nc
Départ : Parking, la fontaine des prêtres, (1456 m ) au bout de la route goudronnée dans le vallon de Combau.
Avant d’y arriver, remarquer le magnifique Rocher de Combau, sur la rive gauche du ruisseau. S’élever dans le vallon jusqu’au point 1661 m, en passant devant des bâtiments d’élevage, et en laissant sur la droite le refuge non gardé de l’Essaure. Restes d’arbres victimes d’avalanche. Franchir le pas de la Coche (de cochon), contourner la falaise pour atteindre le sommet de la Montagnette (1972 m). Le plateau essentiellement minéral, tout bosselé, est dangereux, à cause des nombreux trous et gouffres. La pluie qui s’y infiltre va alimenter l’Archiane. 3 résurgences sont répertoriées dans le cirque d’Archiane, à 3 niveaux différents. Dominique, notre guide, nous montre sur une pierre calcaire un gastéropode fossilisé. Passage par la croix du Lautaret (1951 m) - la croix n’est pas sur ce sommet, mais visible sur celui d’à côté( ?). Prendre plein Nord, direction de la tête chevalière, en passant à coté du gouffre (1818 m) et de la bergerie de Chamousset, en traversant le sentier balisé ("l’autoroute" dit notre guide). A la tête Chevalière (1951 m), point de vue magnifique sur le mont Aiguille, le Grand Veymont et son aiguille - le temps couvert ne nous permet d’apercevoir le sommet du Dévoluy, ni la dent de Crolles en Chartreuse. Pause bien sympathique à cet endroit, où certains ont même fait un siestou, alors que d’autres ne se lassaient pas du paysage. Nous avons suivi la falaise, et jeté un œil (sauf Robert et MarieThé) sur les précipices impressionnants qui la bordent. Nous avons vu une faille en formation, une langue de terre peu large qui se désolidarise du pâturage, s’en écarte comme une déchirure, et plongera dans le précipice quand les intempéries auront gagné. Retour par le refuge de l’Essaure, et le sentier par lequel nous étions montés le matin.
Flore : gentianes printanières et acaules, renoncules des Pyrénées, primevères, polygalas bleues, gagées aux 6 pétales jaunes en forme elliptique qui poussent près des bergeries, soldanelles, pulmonaires, anémones pulsatiles blanches, caltha des marais, trolles…
Dimanche 14 mai 2007 : le cirque d’Archiane et la bergerie du jardin du Roi.
Stats : nc
Départ du gîte (1029 m) par le GR 93 "tour du Haut Diois" vers Archiane. Passer par le point 1096 m à 1 km du gîte, et descendre sur Archiane à 784 m, par un sentier sous bois. A Archiane, Dominique nous montre une des 3 résurgences, l’eau n’arrive que 6 heures après les orages du plateau. Montée ombragée, mais sévère dans la combe de l’Aubaise, jusqu’au pied d’une falaise, laisser à droite les sentiers escarpés qui rejoignent le cirque. Marcher au pied de la falaise, dans la moraine, et continuer dans le vallon jusqu’au grand cairn carrefour des 4 chemins de l’Aubaise, 1408m. Quitter le GR 93, et s’élever à droite sur un sentier raide en lacets, jusqu’au point 1590 m. Nous apercevons 5 bouquetins sur le versant opposé, suite à un bruit de glissement de pierres caractéristique. Marche, certainement plein Est, sur ce plateau bosselé, à travers les dalles calcaires, les pins, les arbustes rampants, les clairières, sans repères... jusqu’au bord de la falaise d’Archiane : vue imprenable sur le cirque calcaire, lieu d’escalade, et d’études. Le calcaire est parfois gris et parfois jaune, le gris contiendrait plus de carbone. Nous suivons le bord du point 1695 au point 1781 m, puis nous descendonss vers la bergerie du jardin du Roi (1733 m). Bel impluvium, pour abreuver les moutons, mot latin qui désignait un espace découvert au milieu des maisons romaines, et qui recevait les eaux de pluie.
Légende : Le roi Louis XI (15ème siècle), propriétaire de ces terres, aurait eu un accident sur ce plateau, une bergère l’aurait soigné efficacement, et le roi pour la récompenser lui aurait fait don de ses terres.
Retour à travers les beaux pâturages, les innombrables fleurs, par le gouffre de Nouvelet, où Martine a fait la photo souvenir. Passage par Tussac, lieu de bergeries, où commence la descente par une grande piste peu agréable, quand on vient de si beaux paysages. Après un petit lacet, sur une courte distance, prendre dans la 2ème épingle à cheveux gauche, un sentier à droite qui descend fortement sur le GR 93 emprunté le matin, à 600 m du gîte.
Flore : phalantère fleurs blanches (orchidacée ), limodorum (orchidée à tige vigoureuse, violet sale, pousse sur le même terrain que les sabots de Vénus), tapis de globulaires, bois gentil ou joli bois (arbuste à fleurs roses toxiques )
Commentaires
Enregistrer un commentaire