Les Moulins de L'alune
Du parking très givré, au bord de l'Alune, 16 randonneurs bien emmitouflés, ont commencé l'ascension vers St André Lachamp. A midi le pique-nique sur le perron de l'église de St André a offert un joli panorama. Puis la redescente dans la vallée de l'Alune, a permis de voir le moulin de Delenne, 2 magnifiques ponts, et les ruines d'anciennes mines. Les capes de pluie sont restées au fond du sac.
Quelques photos de Christiane
Une mine oubliée : le zinc de Saint-André-Lachamp-Planzolles Voici une mine très tôt enfouie dans les mémoires, malgré des restes relativement imposants. C'est dans les années 1870 que la Cie des Rives du Rhône découvre un gisement de calamine, cad pour les experts dont je ne suis pas, du silicate hydraté de zinc. Les travaux souterrains ont provoqué la colère des 18 habitants du lieu (et oui, les gens du cru ne se laissent pas faire comme ça!). Ils craignaient pour leurs sources en eau potable ! Voyez, rien n'a vraiment changé de nos jours ! La Cie compte sur une main d'oeuvre locale. Et en 1877, quatre galeries sont ouvertes, d'une longueur de 600 m. Le minerai est expédié à Vienne dans le Dauphiné. Mais l'exploitation s'arrête dès l'année suivante ! Les raisons sont peu expliquées ! Que d'argent gaspillé, d'autant plus que tout un bâtiment pour loger les mineurs avait été construit à St-André-Lachamp ! En 1900, une nouvelle Cie, celle de St-André-Lachamp reprend l'exploitation à la confluence des ruisseaux d'alune et du moulin Richard. Il y a alors un atelier de réparation mécanique ou laverie et 2 fours de calcination. L'exploitation s'arrête en 1904 ! La cinquantaine d'ouvriers retrouvent alors les travaux des champs. Et en 1911, les hangars sont vendus à Marseille. Exit la mine de zinc,
Quelques photos de Christiane
Une mine oubliée : le zinc de Saint-André-Lachamp-Planzolles Voici une mine très tôt enfouie dans les mémoires, malgré des restes relativement imposants. C'est dans les années 1870 que la Cie des Rives du Rhône découvre un gisement de calamine, cad pour les experts dont je ne suis pas, du silicate hydraté de zinc. Les travaux souterrains ont provoqué la colère des 18 habitants du lieu (et oui, les gens du cru ne se laissent pas faire comme ça!). Ils craignaient pour leurs sources en eau potable ! Voyez, rien n'a vraiment changé de nos jours ! La Cie compte sur une main d'oeuvre locale. Et en 1877, quatre galeries sont ouvertes, d'une longueur de 600 m. Le minerai est expédié à Vienne dans le Dauphiné. Mais l'exploitation s'arrête dès l'année suivante ! Les raisons sont peu expliquées ! Que d'argent gaspillé, d'autant plus que tout un bâtiment pour loger les mineurs avait été construit à St-André-Lachamp ! En 1900, une nouvelle Cie, celle de St-André-Lachamp reprend l'exploitation à la confluence des ruisseaux d'alune et du moulin Richard. Il y a alors un atelier de réparation mécanique ou laverie et 2 fours de calcination. L'exploitation s'arrête en 1904 ! La cinquantaine d'ouvriers retrouvent alors les travaux des champs. Et en 1911, les hangars sont vendus à Marseille. Exit la mine de zinc,
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